Série " Corps ".


 Corps Partie III et IV , encore jamais exposer en cours ...
























Corps Partie I , exposer au Manoir de Varengeville 2011.
Corps Partie II , exposer à Rouxmesnil-Bouteilles le 13 et 21 Octobre 2012.
Corps I et II exposer aux Hivernales de Montreuil 2013.
Corps I et II exposer à TOULOUSE en Février 2013.

« Corps »
C'est avec curiosité que la plupart des gens regardent les corps de ceux qui nous
entourent. Le nôtre étant déjà exploré, pour certains c'est un terrain conquis, pour
d'autres un monde de mystère, de déni et de vénération, celui de l'autre est quant à lui un
objet de curiosité, un sujet d'observation. La bienséance cache le quotidien vêtu de ces
membres dessinés, exaltant un désir ardent de vouloir découvrir la vérité en tenue
d'Adam.
Le corps brut est propice à l'exploration et un simple aperçu nous laisse entrevoir
un monde étrange et magnifique d'une beauté évidente et complexe à la fois. La
rationalisation y est inutile, voire défectueuse. L'abstraction magnifie ce corps qui nous
apparaît alors comme une constellation sensorielle. La différence est la bienvenue,
rafraîchissante, rassurante. La géométrie aléatoire de ces images découpées évoque au
premier coup d’oeil l'étonnante construction de notre structure si différente mais pourtant
tellement similaire.
Le nu autorise une liberté essentielle et évidente : celle d'aimer.
C'est alors que tout change, tout se modifie et tout s'imbrique. L'image de l'autre se
métamorphose, s'altère, se corrode, s'orne, se révèle, attire, repousse, attise, redoute. Nul
besoin de mots, nos esprits font un travail méticuleux d'analyse corporelle. Les yeux se
perdent dans des recoins que nous seuls voyons. Les yeux brillent et salivent comme ceux
de chercheurs de trésors sur la piste d'un bijou rarissime qui attend d'être dévoilé.
La réaction bien naturelle, cependant bien malheureuse, est de vouloir savoir,
expliquer, réaliser à qui donc peut bien appartenir ce morceau de corps que nous
admirons. Un homme, une femme ? Un Homme de toute évidence, mais quelle
importance. Y en a-t il une ? A vous de voir. A vous de jouer. Personne ne pourra deviner
le fond de votre pensée. 
Yann Pelcat est quant à lui probablement un amoureux de la
plastique humaine et sème le trouble et le doute avec une simplicité déroutante. Le
mélange des genres ravit nos yeux pétillants de malice comme après avoir goûté un met
sucré salé, croquant-moelleux, aigre-doux.
La beauté est partout où nous acceptons de la voir. Il suffit de se laisser porter par
ce vent libérateur, réchauffé d'évidence et dénoué de toute provocation ; ce mistral qu'on
a trop souvent tendance à calfeutrer dès qu'il prend un peu trop de puissance et qui nous
pousse irrémédiablement et naturellement, une fois que nous avons vu, à vouloir toucher.






































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